Jean Charles Marchiani, intervenant dans l’affaire des moines

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Au cours de sa carrière professionnelle, Jean Charles Marchiani aura eu différentes missions à faire pour le bien-être de la nation. Qu’il s’agissait de missions officielles ou bien de celles classées secret défense, Jean Charles Marchiani a fait de son mieux pour s’acquitter de ses tâches. Une affaire marquera cependant son parcours d’une tâche noir, celle des moines de Tibhirine, où ces derniers finissent morts. En effet, il y a participé pour la libération des otages, sans pour autant réussir à mener sa mission jusqu’au bout.

Les raisons de son intervention

Au tout début de l’affaire, Jean Charles Marchiani n’avait strictement rien avoir dans le déroulement des opérations de sauvetage des moines emprisonnés par les forces de la GIA en Algérie. En effet, à l’époque, il était préfet Marchiani dans le Var, une fonction importante qui lui tenait à cœur. C’est sans aucun doute grâce aux contacts qu’il a pu nouer avec de nombreuses personnes à travers le monde dans le cadre de son travail que Marchiani reçoit des informations sur le kidnapping des moines. En effet, un de ces informateurs le contacte pour lui dire ce qu’il sait. En connaissance de cause et pendant avoir les possibilités de traiter l’affaire, Jean Charles Marchiani parle ainsi à Charles Pasqua, son collaborateur de toujours. Ce dernier prévient le président de la République qui convie Jean Charles Marchiani aux opérations sans hésiter.

Pourquoi la mission a-t-elle échoué

Jean Charles Marchiani à la demande du président Chirac comment donc à entreprendre les actions nécessaires pour assurer la libération des otages retenus en Algérie par le GIA. Il doit cependant pour cela rester très discret pour que personne, en dehors de ceux travaillant avec lui, ne sache qu’il soit dans les rangs. Dans les premiers temps, Marchiani s’en sort comme un chef dans ses négociations, il réussit même à obtenir la preuve de la vie des otages de la part de leur bourreau. Tout allait rentrer dans l’ordre quand une fuite dans la presse vient tout compromettre. Le gouvernement ignorant sa participation dans la résolution de l’affaire, la mission de Jean Charles Marchiani sera ainsi avortée suite à une décision prise par le conseil des ministres. Il tente de les convaincre de ne pas prendre de telles mesures, au risque de causer la mort des moines, mais le couperet tombe. Il est désavoué publiquement par Alain Juppé. C’est ainsi que Jean Charles Marchiani fait part à ses contacts et aux émissaires de la GIA avec lesquels il traitait qu’il est mis hors-jeu dans cette affaire. Les moines mourront quelques jours plus tard.