La guerre des gouvernements contre Uber continue

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Depuis plusieurs mois, les taxis ont déclaré la guerre aux Uber. Les réseaux sociaux et la télévision ont alors fait part de situations litigieuses : scènes de violences, blocages des gares des aéroports et opérations escargot.

Un constat déplorable

Les taxis ont mis en place une protestation contre UberPop, le service de transport de la plateforme Uber. Celui-ci a permis à des chauffeurs non professionnels de proposer leur service à un moindre coût. Leur mobilisation a alors démontré leur force, mais a également engendré des scènes de violences urbaines. Ainsi, de nombreux véhicules ont été dégradés, des policiers ont été blessés et de multiples dépôts de plaintes ont été réalisés.

La réaction du gouvernement

Manuel Valls a considéré ces actions comme étant «des violences inadmissibles». Le gouvernement s’est retrouvé impuissant face à la réaction des taxis et à la machine Uber. Ainsi, Uberpop ne souhaite en aucun cas se rétracter et continuera à proposer ses services. Le ministre de l’Intérieur a confirmé que l’activité illégale mais l’application reste active. Un paradoxe difficile à expliquer, d’autant plus que le champ d’action de l’application s’est même étendu, puisque 8 villes sont désormais concernées.

Les mesures prises

Les véhicules de chauffeurs de taxis illégaux comme Uber vont désormais pouvoir être condamnés, selon la Cour de Cassation. En effet, face à cette concurrence illégale, l’arrêt n’a eu que d’autres choix que de mettre en place une condamnation. Les chauffeurs Uber pourraient donc perdre leur véhicule.

La colère des taxis se justifie donc face à cette situation aberrante dans laquelle Uber semble défier l’État de façon ouverte. La puissance de l’entreprise Uber, qui a été investi par une entreprise de la Silicon Valley, semble difficile à freiner, surtout avec un empire mondial valorisé près de 50 milliards de dollars en à peine 5 ans…